par Une bien triste nouvelle....
Caradisiac, par André Lecondé Le 06 Juin 2015.
La nouvelle arrive une semaine après avoir célébré en grande pompe les soixante ans d'une DS qui, en 1955, révolutionnait le monde de l'automobile avec une ligne à couper le souffle et la mise en avant d'une suspension hydropneumatique, alors fierté des chevrons. On sait maintenant que cette sympathique manifestation était en fait un enterrement de première classe. Le logo DS survivra mais son ADN ne sera pas du tout le même puisque le constructeur tricolore annonce l'abandon de l'hydraulique dans ses suspensions. Place à l'électronique. Les Mercedes, Rolls Royce et autres Audi sont ravis de l'héritage.
Ceci dit, il vous reste encore des C5 à acheter. Un modèle à garder pour les futures années car elle restera la dernière Citroën avec une suspension hydropneumatique. Certes, le progrès a rattrapé cette technique qui a fait ses preuves en son temps. Mais tout de même, entre le pragmatisme froid et le courage d'assumer son histoire en ne lâchant rien sur ses valeurs, l'expérience a démontré qu'il fallait toujours un zeste de passion pour garder ses clients et en conquérir d'autres tout en se positionnant comme il faut face à la concurrence. Car il est bien connu que l'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Reprise par le haut de gamme des productions d'outre-Rhin, cette suspension abandonnée trouvera son palliatif dans la technologie de clapets d'amortisseurs PLV (Preloaded linear valve) du groupe Sachs, filiale de l'équipementier allemand ZF. Les Allemands toujours. Les Français plus jamais ?
Mais on s'emballe, la passion nous aveugle. La nostalgie nous étreint. En 1955, l'automobile française rayonnait, au vingt-et-unième siècle, elle veut survivre et évolue dans un marché domestique que les spécialistes n'ont de cesse de comparer à celui d'un pays pauvre. Grandeur et décadence. Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer et on écrasera une larme en regardant cette vidéo.
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C'est dommage, cela faisait partie de l'ADN de la marque. Le système étant très au point et ne posait plus de problème.
Un confort inégalé, un trésor d'ingéniosité, les grandes heures des Bureaux d'Etudes du quai de Javel.
Les débuts n'ont pas été parfumés au Numéro 5 de Ch.... ,mais à l'odeur du LHM (rouge), et ensuite viendra notre ami le
Les années de mise au point pour démarrer avec une Traction 15 H et finir sur la C6 de 2005. Entre les deux, la longue liste de tous ces modèles avec cette étrange suspension, cette drôle de direction qui revient toute seule au point 0 à l'arrêt, et ce système de freinage hors normes.
Une page se tourne, nous attendons de pieds fermes la relève, une suspension révolutionnaire ! Au boulot CITROËN !
Caradisiac, par André Lecondé Le 06 Juin 2015.
La nouvelle arrive une semaine après avoir célébré en grande pompe les soixante ans d'une DS qui, en 1955, révolutionnait le monde de l'automobile avec une ligne à couper le souffle et la mise en avant d'une suspension hydropneumatique, alors fierté des chevrons. On sait maintenant que cette sympathique manifestation était en fait un enterrement de première classe. Le logo DS survivra mais son ADN ne sera pas du tout le même puisque le constructeur tricolore annonce l'abandon de l'hydraulique dans ses suspensions. Place à l'électronique. Les Mercedes, Rolls Royce et autres Audi sont ravis de l'héritage.
Ceci dit, il vous reste encore des C5 à acheter. Un modèle à garder pour les futures années car elle restera la dernière Citroën avec une suspension hydropneumatique. Certes, le progrès a rattrapé cette technique qui a fait ses preuves en son temps. Mais tout de même, entre le pragmatisme froid et le courage d'assumer son histoire en ne lâchant rien sur ses valeurs, l'expérience a démontré qu'il fallait toujours un zeste de passion pour garder ses clients et en conquérir d'autres tout en se positionnant comme il faut face à la concurrence. Car il est bien connu que l'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Reprise par le haut de gamme des productions d'outre-Rhin, cette suspension abandonnée trouvera son palliatif dans la technologie de clapets d'amortisseurs PLV (Preloaded linear valve) du groupe Sachs, filiale de l'équipementier allemand ZF. Les Allemands toujours. Les Français plus jamais ?
Mais on s'emballe, la passion nous aveugle. La nostalgie nous étreint. En 1955, l'automobile française rayonnait, au vingt-et-unième siècle, elle veut survivre et évolue dans un marché domestique que les spécialistes n'ont de cesse de comparer à celui d'un pays pauvre. Grandeur et décadence. Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer et on écrasera une larme en regardant cette vidéo.
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C'est dommage, cela faisait partie de l'ADN de la marque. Le système étant très au point et ne posait plus de problème.
Un confort inégalé, un trésor d'ingéniosité, les grandes heures des Bureaux d'Etudes du quai de Javel.
Les débuts n'ont pas été parfumés au Numéro 5 de Ch.... ,mais à l'odeur du LHM (rouge), et ensuite viendra notre ami le
Les années de mise au point pour démarrer avec une Traction 15 H et finir sur la C6 de 2005. Entre les deux, la longue liste de tous ces modèles avec cette étrange suspension, cette drôle de direction qui revient toute seule au point 0 à l'arrêt, et ce système de freinage hors normes.
Une page se tourne, nous attendons de pieds fermes la relève, une suspension révolutionnaire ! Au boulot CITROËN !
Dernière édition par colin_paturel le Lun 20 Juil - 19:40, édité 1 fois
PSA a copié la Deutsch qualitat en raffermissant les sièges, les suspensions, en rendant triste à mourir les habitacles, en renchérissant de façon outrancière les réparations.
Le NFP sur la liste des pièces rendent certaines fournitures indigentes ! pour des véhicules loin d'être hors d'âge!
et les autres !
